Siège de la Cour des comptes
Tunis 2008
Présentation du projet :
Le siège du Conseil d’Etat est composé de deux entités indépendantes :
le Siège du tribunal administratif
le siège de la cour des comptes
Le projet devra refléter la nature de sa vocation et affirmer sa présence et sa pérennité et ce compte tenu du caractère officiel des institutions qu’il abrite. C’est donc dans un objectif d’une affirmation identitaire que le projet du conseil d’état devra s’inscrire en donnant une expression contemporaine, symbolique qui puiserait ses références dans le patrimoine architectural tunisien, ainsi qu’une image forte représentative du prestige de cette institution.
La rigueur et une parfaite maîtrise de toutes les exigences environnementales, fonctionnelles, urbanistiques, historiques et économiques seront nécessaires dans notre démarche conceptuelle qui traduirait non seulement l’harmonie entre la tradition et la modernité mais aussi la continuité entre le passé et le présent.
Le siège du Conseil d’Etat est composé de deux entités indépendantes :
Le projet devra refléter la nature de sa vocation et affirmer sa présence et sa pérennité et ce compte tenu du caractère officiel des institutions qu’il abrite. C’est donc dans un objectif d’une affirmation identitaire que le projet du conseil d’état devra s’inscrire en donnant une expression contemporaine, symbolique qui puiserait ses références dans le patrimoine architectural tunisien, ainsi qu’une image forte représentative du prestige de cette institution.
La rigueur et une parfaite maîtrise de toutes les exigences environnementales, fonctionnelles, urbanistiques, historiques et économiques seront nécessaires dans notre démarche conceptuelle qui traduirait non seulement l’harmonie entre la tradition et la modernité mais aussi la continuité entre le passé et le présent.
Terrain et environnement immédiat:
Le siège du Conseil d’Etat qui a vocation à être l’un des équipements majeurs de la capitale se situe dans à la cité administrative EL Khadra, en périphérie immédiate du centre ville de Tunis. Ce quartier est ponctué de grands équipements (CPSCL, UTICA, UGTT,….) Le terrain présente une forme régulière et il est desservi par deux voies, une voie principale (la rue 8451) et une voie secondaire donnant sur la rue Mohamed Ali Akid et passant entre le terrain de rugby et le « centre d’informatique destiné à l’enfant ». L’accès principal du projet se fera à partir de la rue 8451
Le siège du Conseil d’Etat qui a vocation à être l’un des équipements majeurs de la capitale se situe dans à la cité administrative EL Khadra, en périphérie immédiate du centre ville de Tunis. Ce quartier est ponctué de grands équipements (CPSCL, UTICA, UGTT,….) Le terrain présente une forme régulière et il est desservi par deux voies, une voie principale (la rue 8451) et une voie secondaire donnant sur la rue Mohamed Ali Akid et passant entre le terrain de rugby et le « centre d’informatique destiné à l’enfant ». L’accès principal du projet se fera à partir de la rue 8451
Programme du projet :
Le siège du conseil d’état se compose essentiellement de trois entités fonctionnelles :
les espaces communs
les espaces d’accueil
les espaces de travail
Le siège du tribunal administratif et le siège de la cour des comptes comprennent les composantes fonctionnelles suivantes :
l’accueil et les espaces d’honneur et communs
le cabinet du premier président
le secrétariat général
les services administratifs et spécialisés
les espaces accessibles au public
la bibliothèque
le service informatique
les archives
les services communs
les locaux techniques
Le siège du conseil d’état se compose essentiellement de trois entités fonctionnelles :
Le siège du tribunal administratif et le siège de la cour des comptes comprennent les composantes fonctionnelles suivantes :
Objectifs :
L’architecture du projet traduit de manière lisible et pertinente la volonté de proposer un équipement à la fois emblématique et ouvert au public. Le parti architectural a été défini de manière à répondre à des objectifs clés qui se résument comme suit :
L’affirmation d’une image symbolique, moderne et contemporaine se référant aux racines de la culture nationale
L’insertion architecturale et urbaine du projet dans le site par le respect du cahier des charges de la zone et celui du paysage urbain
Matérialiser l’unité du conseil d’état tout en assurant l’identification différenciée des institutions et leur autonomie fonctionnelle
L’élaboration d’un projet fonctionnel, compact et convivial qui répond aux exigences du programme
L’Elaboration d’un projet rigoureux et rationnel qui répond à une exploitation facile et à une économie du projet
L’architecture du projet traduit de manière lisible et pertinente la volonté de proposer un équipement à la fois emblématique et ouvert au public. Le parti architectural a été défini de manière à répondre à des objectifs clés qui se résument comme suit :
Parti architectural :
Notre parti est bien de marquer, de dessiner et de montrer comment Architecture et Histoire, Architecture et Philosophie s’entrecroisent, de plusieurs manières, pour donner un sens au siège du conseil d’état.
Face à la juxtaposition des architectures du quartier, il convenait de produire une volumétrie forte et déterminée qui s’inscrit dans son site en exprimant l’unité et la sagesse. La réponse est un parallélépipède sobre, imposant et somptueux qui se distingue par l’idée d’unité, d’ascension et de prestige, il vient se poser délicatement sur un socle surélevé, lui donnant plus de présence et de notoriété. L’emplacement de ce volume sur le socle permet de dégager une vaste place commune aux deux institutions, ce retrait permet de donner encore plus d’ampleur et de monumentalité au projet.
Ce volume, par son élégance et son image hautement symbolique, exprime un caractère fort et permet à la fois de bien différencier les deux institutions qu’il abrite par le traitement qu’il présente. Ce traitement résulte d’un subtil mariage entre une expression moderne et un vocabulaire architectural traditionnel reflétant à la fois l’ouverture et la modernité.
Notre parti est bien de marquer, de dessiner et de montrer comment Architecture et Histoire, Architecture et Philosophie s’entrecroisent, de plusieurs manières, pour donner un sens au siège du conseil d’état.
Face à la juxtaposition des architectures du quartier, il convenait de produire une volumétrie forte et déterminée qui s’inscrit dans son site en exprimant l’unité et la sagesse. La réponse est un parallélépipède sobre, imposant et somptueux qui se distingue par l’idée d’unité, d’ascension et de prestige, il vient se poser délicatement sur un socle surélevé, lui donnant plus de présence et de notoriété. L’emplacement de ce volume sur le socle permet de dégager une vaste place commune aux deux institutions, ce retrait permet de donner encore plus d’ampleur et de monumentalité au projet.
Ce volume, par son élégance et son image hautement symbolique, exprime un caractère fort et permet à la fois de bien différencier les deux institutions qu’il abrite par le traitement qu’il présente. Ce traitement résulte d’un subtil mariage entre une expression moderne et un vocabulaire architectural traditionnel reflétant à la fois l’ouverture et la modernité.
Parti fonctionnel :
Des entrées hiérarchisées permettent de desservir les différentes entités du tribunal administratif. On relève ainsi trois principaux accès. D’abord celui réservé au public, majestueux et accueillant, permet de se rendre directement dans les espaces qui leur sont réserves principalement situés aux rez-de-chaussée, ensuite une entrée latérale dédiée essentiellement aux employés et qui permet aux personnes à mobilité réduite d’accéder au sein du bâtiment étant de plain pied et enfin les échanges de services s’effectuent à l’arrière du bâtiment par soucis de discrétion et d’efficacité.
La distribution s’effectue grâce à quatre noyaux de circulation verticale. Le socle abrite les locaux communs, tandis que le rez-de-chaussée est dédié quasi exclusivement au public (hall d’accueil, salles d’audiences, bureau de relation avec les citoyens…). Les étages supérieurs sont destinés aux bureaux et présentent un caractère privé. Le tout s’articule autour d’un patio central, ample et lumineux.
Le bâtiment de la cour des comptes, plus introverti, s’ouvre moins au public. Une activité plus privée qui se manifeste à travers l’image architecturale qui est sienne. Ainsi on retrouve un schéma de fonctionnement qui allie simplicité et efficacité pour une parfaite distribution des espaces. On dénombre quatre entrées. Une première, principale et qui dessert le hall central, une seconde latérale et qui donne accès aux espaces abrités par le socle. Un accès d’honneur, se trouve quant à lui au bout du passage véhiculaire bordé de palmiers, offrant un cachet des plus solennels et officiels. Enfin, les échanges de services se font à l’abri des regards à l’arrière du bâtiment.
Les deux entités, sont autonomes mais maintiennent une interaction perpétuelle. Cette interaction se matérialise par un maillon essentiel de liaison qu’est le patio, un patio qui sépare et relie. Un patio vert et planté qui pousse à son paroxysme cette frontière fictive estompée par un arche unificateur et rassembleur. Le parvis commun vient renforcer cette union subtile et asseoir l’impact officiel généré par ce bâtiment représentatif, d’une fonction, d’un état, d’une nation.
Des entrées hiérarchisées permettent de desservir les différentes entités du tribunal administratif. On relève ainsi trois principaux accès. D’abord celui réservé au public, majestueux et accueillant, permet de se rendre directement dans les espaces qui leur sont réserves principalement situés aux rez-de-chaussée, ensuite une entrée latérale dédiée essentiellement aux employés et qui permet aux personnes à mobilité réduite d’accéder au sein du bâtiment étant de plain pied et enfin les échanges de services s’effectuent à l’arrière du bâtiment par soucis de discrétion et d’efficacité.
La distribution s’effectue grâce à quatre noyaux de circulation verticale. Le socle abrite les locaux communs, tandis que le rez-de-chaussée est dédié quasi exclusivement au public (hall d’accueil, salles d’audiences, bureau de relation avec les citoyens…). Les étages supérieurs sont destinés aux bureaux et présentent un caractère privé. Le tout s’articule autour d’un patio central, ample et lumineux.
Le bâtiment de la cour des comptes, plus introverti, s’ouvre moins au public. Une activité plus privée qui se manifeste à travers l’image architecturale qui est sienne. Ainsi on retrouve un schéma de fonctionnement qui allie simplicité et efficacité pour une parfaite distribution des espaces. On dénombre quatre entrées. Une première, principale et qui dessert le hall central, une seconde latérale et qui donne accès aux espaces abrités par le socle. Un accès d’honneur, se trouve quant à lui au bout du passage véhiculaire bordé de palmiers, offrant un cachet des plus solennels et officiels. Enfin, les échanges de services se font à l’abri des regards à l’arrière du bâtiment.
Les deux entités, sont autonomes mais maintiennent une interaction perpétuelle. Cette interaction se matérialise par un maillon essentiel de liaison qu’est le patio, un patio qui sépare et relie. Un patio vert et planté qui pousse à son paroxysme cette frontière fictive estompée par un arche unificateur et rassembleur. Le parvis commun vient renforcer cette union subtile et asseoir l’impact officiel généré par ce bâtiment représentatif, d’une fonction, d’un état, d’une nation.
Parti urbanistique :
En exposant sans arrogance son statut d’équipement, il devient capable de participer à la compréhension d’une urbanité élargie dont il est alors l’un des repères. L’intégration du bâtiment et son intelligibilité viennent de sa grande clarté de composition et d’une expression architectonique qui limite volontairement les vocables Composantes du projet :
Le projet est composé d’un socle sur lequel vient se poser le volume principal.
Le socle :
Il se présente sous la forme d’un podium qui par sa hauteur et ses proportions symbolise la monumentalité et l’ascension Il abrite les locaux communs des deux institutions et offre des accès de plain pied sur les façades latérales, ses dimensions généreuses permettent de dégager une vaste place d’honneur qui marque l’unité et vient regrouper les accès aux institutions du conseil d’état.
Le volume principal :
Tel un écrin abritant des objets précieux, ce volume prestigieux et imposant par sa monumentalité, la qualité de son traitement et de son revêtement abrite les deux institutions du siège du conseil d’état, il vient se poser délicatement sur le socle et marque d’une manière majestueuse les accès à celles-ci. Ces accès sont bien différenciés tant par leur emplacement que par ce volume opaque, monolithique et finement ornementé qui vient les séparer et permettre leur identification. La nuit tombée, cet écran opaque devient le support d’une projection illustrant des thèmes variés et constitue un véritable repère nocturne.
Sa forme simple contraste avec sa riche ornementation pour donner un tout cohérent et homogène, un bâtiment élégant et majestueux a l’image des institutions qu’il abrite
En exposant sans arrogance son statut d’équipement, il devient capable de participer à la compréhension d’une urbanité élargie dont il est alors l’un des repères. L’intégration du bâtiment et son intelligibilité viennent de sa grande clarté de composition et d’une expression architectonique qui limite volontairement les vocables Composantes du projet :
Le projet est composé d’un socle sur lequel vient se poser le volume principal.
Le socle :
Il se présente sous la forme d’un podium qui par sa hauteur et ses proportions symbolise la monumentalité et l’ascension Il abrite les locaux communs des deux institutions et offre des accès de plain pied sur les façades latérales, ses dimensions généreuses permettent de dégager une vaste place d’honneur qui marque l’unité et vient regrouper les accès aux institutions du conseil d’état.
Le volume principal :
Tel un écrin abritant des objets précieux, ce volume prestigieux et imposant par sa monumentalité, la qualité de son traitement et de son revêtement abrite les deux institutions du siège du conseil d’état, il vient se poser délicatement sur le socle et marque d’une manière majestueuse les accès à celles-ci. Ces accès sont bien différenciés tant par leur emplacement que par ce volume opaque, monolithique et finement ornementé qui vient les séparer et permettre leur identification. La nuit tombée, cet écran opaque devient le support d’une projection illustrant des thèmes variés et constitue un véritable repère nocturne.
Sa forme simple contraste avec sa riche ornementation pour donner un tout cohérent et homogène, un bâtiment élégant et majestueux a l’image des institutions qu’il abrite
Image architecturale :
L’architecture du siège du conseil d’état, se veut un miroir reflétant son caractère spécifique. Une image forte et référentielle, un projet simple, pur et sobre qui reflète la sagesse, un bâtiment moderne qui marque son temps et qui laisse toutefois transparaître des références à notre patrimoine architectural.
L’architecture du siège du conseil d’état, se veut un miroir reflétant son caractère spécifique. Une image forte et référentielle, un projet simple, pur et sobre qui reflète la sagesse, un bâtiment moderne qui marque son temps et qui laisse toutefois transparaître des références à notre patrimoine architectural.
